Abstract
Abstract
Although the study of ḥadīth (the Prophet’s speech) has advanced significantly in recent decades, several of its literary aspects remain unexplored within Euro-American scholarship. The epistemological status of ḥadīth within balāghah, the premodern Islamic theory of literary analysis, has received little scholarly attention. Drawing on Inimitability and Conciseness (Kitāb al-Iʿjāz wa al-Ījāz), written by the literary critic, Abū Manṣūr al-Thaʿālibī (d. 1038 CE), I show how during the oral stages of its development, ḥadīth was a living tradition that was highly flexible in terms of its wording and content. I empirically explore the interface and interactions between oral and written media in the employment of individual ḥadīths as literary texts, showing how an in-depth exploration of the oral nature of ḥadīth illuminates the approaches of modern literary criticism to appreciate literary texts of oral origin. In conclusion, I suggest that the early Arabic discourse of literary criticism offers an emic (culture-specific) perspective that fosters recognition of the literary reception of ḥadīth and its profound integration into the Islamic literary culture.
Résumé
Bien que l’étude du ḥadīth ait progressé de manière significative au cours des dernières décennies, plusieurs de ses aspects littéraires restent inexplorés dans la recherche euro-américaine. Le statut épistémologique du ḥadīth au sein de la balāghah, la théorie islamique prémoderne de l’analyse littéraire, a reçu peu d’attention de la part des chercheurs. En m’appuyant sur le Livre de l’inimitabilité et de la concision (Kitāb al-Iʾjāz wa al-Ījāz), écrit par le critique littéraire Abū Manṣūr al-Thaʿālibī (d. 1038 CE), je montre comment, pendant les étapes orales de son développement, le ḥadīth était une tradition vivante qui était très flexible en termes de formulation et de contenu. J’explore empiriquement l’interface et les interactions entre les supports oraux et écrits dans l’emploi de ḥadīths individuels en tant que textes littéraires, en montrant comment une exploration approfondie de la nature orale du ḥadīth éclaire les approches de la critique littéraire moderne pour apprécier les textes littéraires d’origine orale. En conclusion, je suggère que le discours arabe ancien de la critique littéraire offre une perspective émique (spécifique à la culture) qui favorise la reconnaissance de la réception littéraire du ḥadīth et son intégration profonde dans la culture littéraire islamique.
Although the study of ḥadīth (the Prophet’s speech) has advanced significantly in recent decades, several of its literary aspects remain unexplored within Euro-American scholarship. The epistemological status of ḥadīth within balāghah, the premodern Islamic theory of literary analysis, has received little scholarly attention. Drawing on Inimitability and Conciseness (Kitāb al-Iʿjāz wa al-Ījāz), written by the literary critic, Abū Manṣūr al-Thaʿālibī (d. 1038 CE), I show how during the oral stages of its development, ḥadīth was a living tradition that was highly flexible in terms of its wording and content. I empirically explore the interface and interactions between oral and written media in the employment of individual ḥadīths as literary texts, showing how an in-depth exploration of the oral nature of ḥadīth illuminates the approaches of modern literary criticism to appreciate literary texts of oral origin. In conclusion, I suggest that the early Arabic discourse of literary criticism offers an emic (culture-specific) perspective that fosters recognition of the literary reception of ḥadīth and its profound integration into the Islamic literary culture.
Résumé
Bien que l’étude du ḥadīth ait progressé de manière significative au cours des dernières décennies, plusieurs de ses aspects littéraires restent inexplorés dans la recherche euro-américaine. Le statut épistémologique du ḥadīth au sein de la balāghah, la théorie islamique prémoderne de l’analyse littéraire, a reçu peu d’attention de la part des chercheurs. En m’appuyant sur le Livre de l’inimitabilité et de la concision (Kitāb al-Iʾjāz wa al-Ījāz), écrit par le critique littéraire Abū Manṣūr al-Thaʿālibī (d. 1038 CE), je montre comment, pendant les étapes orales de son développement, le ḥadīth était une tradition vivante qui était très flexible en termes de formulation et de contenu. J’explore empiriquement l’interface et les interactions entre les supports oraux et écrits dans l’emploi de ḥadīths individuels en tant que textes littéraires, en montrant comment une exploration approfondie de la nature orale du ḥadīth éclaire les approches de la critique littéraire moderne pour apprécier les textes littéraires d’origine orale. En conclusion, je suggère que le discours arabe ancien de la critique littéraire offre une perspective émique (spécifique à la culture) qui favorise la reconnaissance de la réception littéraire du ḥadīth et son intégration profonde dans la culture littéraire islamique.
Original language | English |
---|---|
Pages (from-to) | 34-69 |
Number of pages | 36 |
Journal | Studia Islamica |
Volume | 119 |
Issue number | 1 |
DOIs | |
Publication status | Published - 2024 |
Keywords
- Hadith Studies
- Islamic studies
- Premodern Arabic Poetics
- Islamic Comparative Literature
ASJC Scopus subject areas
- Arts and Humanities(all)